A nos chères bestioles diparues

INDIE 
 
Mon amour de canichette. Quand elle est arrivée, elle tenait dans le creux de ma main (et ceux qui me connaissent savent que je suis loin d'avoir des pognes comme des battoirs !) Ch'tite fille. Elle était déjà belle, touchante, joueuse et parfois très décidée ! Elle a accompagné chaque instant, heureux ou non, de ma vie pendant presque douze ans. Avec elle, j'ai grandi, je suis passée d'une jeune adulte écervelée à une femme (écervelée). Les premières années, nous avons mêlé nos deux respirations quand venait l'heure de dormir. J'ai rêvé avec elle. Aujourd'hui, elle est encore dans mes rêves, elle me rend de gentilles petites visites qui ont le goût de l'amertume et de la tristesse car je la voudrais encore présente (ce maudit coeur qui a laché trop tôt). Je me demandais souvent ce que je ferai le jour où elle ne serai plus là. J'ai dû affronter la réponse comme on reçoit un coup de couteau. La sensation, viscérale et cruelle, de manque, ce sentiment d'amour inconditionnel brisé, malgré les mois qui nous séparent et la rencontre avec une autre petite bestiole charmante et adorable comme elle, restent intacts. Vierges de toute altération. 
Ma p'tite Boulette, mon Indie... 
 
 
 
SAM 
 
Salut mon vieux Nonos! Bon d'accord, c'était un peu con de te surnommer Nonos parce que tu avais du mal à arquer le matin avec ton arthrose. Mais t'étais du genre à avoir du second degré et de l'auto-dérision (pas comme certains) et tu le prenais bien ! Quand je pense à la gueule qu'a fait Moon quand on t'a ramené ! Pouah ! Et oui, t'étais pas un perdreau de l'année. T'avais plus une dent, une haleine à tuer un bouc et avec ça sourd comme un pot. A quinze ans, c'était normal. Mais cette jovialité que tu as affiché pendant un an jusqu'à ton dernier souffle, c'était franchement génial. Ca valait tous les premiers prix de beauté ! Et puis je suis tombé raide dingue de toi dès que je t'ai vu. Le charme des moustaches grisonnantes, sans doute. T'as été mon chien mais aussi celui de Sébastien qui adorait imiter ton sourire et te photographier. T'as été un super pote, rigolard au grand coeur. Des comme on en fait plus. Tout plein d'énormes poutous à toi, mon Z'os.